Une Oeuvre de Maître : Labourage Nivernais, Rosa Bonheur (Musée d'Orsay).Mercredi, le milieu de la semaine. Le moment de faire le point.
Hier l’Homme-Mystère a fait une apparition brève, mais remarquée, tard dans l’Après-Midi. Il voulait que je prépare quelques documents pour la rencontre avec Le Maître de La Chambre prévu ce matin. Ce que je me suis empressé de faire pour deux raisons :
1. enfin du boulot ! (je n’aurais jamais cru dire ça un jour)
2. il était presque 17h00 ! Personne ne sait ce qu’il pourrait se passer dans La Chambre si un vil curieux osait transgresser l’horaire.
Ce matin, alerte et guilleret –ça n’est pas tous les jours qu’on peut converser avec Le Maître- je m’en vais en sifflotant vers La Chambre (enfin intérieurement, je ne sais pas siffler, juste faire un drôle de son en inspirant).
Tous les Documents étaient prêts, patientant sagement sur mon bureau. Ils n’attendaient plus que d’être feuilletés, gribouillés, raturés.
L’heure tourne et l’Heure H approche. Toujours pas de nouvelles de HM (HM = l’Homme-Mystère). Mon moi intérieur enrage, l’exterieur, lui, grogne.
L’Heure H est là. HM annonce qu’il ne sera pas là ce matin, il est en retard (sans blague). Je pars donc à la rencontre du Maître, seul.
Mais le Maître non plus n’est pas là. Sa Modeste Servante, SMS, me confirme son absence et m’informera de son éventuel retour. Retour qui n’aura plus lieu ce matin j’en ai bien peur, étant donné qu’il est 14h.
Ma matinée prometteuse s’est donc simplement transformée en Double Lapin.
Ma voisine ronronne, tout doucement, la tête sur son PC, et moi je m’en retourne dans les Ténèbres du Web. Encore quelques heures à tuer avant que la Chambre ne recrache ses misérables travailleurs vers une vie meilleure.
